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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Derrida, le logos, logocentrisme | Derrida, le logos, logocentrisme | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Martin Heidegger - "Etre et temps", Ed : Gallimard, 1986, p59-60 Isabella Grace and Florence Elizabeth (Lady Hawarden, 1862) - |
Le logos est phonè, c'est-à-dire élocution vocale qui chaque fois place quelque chose sous les yeux |
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Quand il s'accomplit concrètement, le parler a le caractère de l'oral, de l'élocution vocale en mots. Le logos est phonè, et plus précisément phonè meta phantasias : quelque chose chaque fois placé sous les yeux. Faire voir quelque chose lui donne la structure de la synthesis, pas au sens de lier des représentations, mais au sens apophantique du "faire voir quelque chose comme quelque chose". Dans le concept d'aletheia (vérité), être vrai, c'est dévoiler : extraire de sa retraite et faire voir comme sans retrait. Etre faux, c'est faire voir devant quelque chose pour le faire passer pour ce qu'il n'est pas. Est vraie au sens grec l'aisthesis, la pure et simple perception sensible de quelque chose. Au sens le plus original de vrai, c'est-à-dire dévoilant seulement sans jamais pouvoir voiler, c'est le pur noein qui est vrai, le pur et simple percevoir, une détermination simple de l'étant comme tel. Ce noein ne peut jamais voiler, jamais être faux. Dès que la monstration doit recourir à quelque chose d'autre pour faire voir, la possibilité de voiler reprend le dessus. La fonction du logos consiste à donner accueil à l'étant dans la perception, ce qui peut vouloir dire raison, relation, rapport (au sens de legomenon). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Heidegger DerridaLogocentrisme TJ.LKK U.logos Rang = MGenre = MK - NP |
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