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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'écriture | Derrida, l'écriture | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le langage | Derrida, le langage | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "De la grammatologie", Ed : Minuit, 1967, p55 Street Art - |
Le langage institue | Le langage est d'abord écriture |
Le langage institue | ||||||||||||||
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Selon Derrida, l'écriture n'est pas une représentation, une image du langage, elle est déjà originairement dans le langage. Cette origine est dissimulée. On l'oublie. Quand elle se manifeste, ça semble bizarre ou c'est vécu comme une violence. Pour Rousseau ou pour Saussure, la langue est naturelle, elle est indépendante de l'écriture. Au contraire, Derrida défend l'idée que l'écriture elle-même est l'origine du langage. Elle entretient un renvoi indéfini, un jeu dépourvu de sens, à l'intérieur du langage. --- Jacques Derrida emploie le même mot, écriture, pour désigner deux concepts différents : - le signe graphique et notamment alphabétique est l'écriture au sens courant, usuel. La linguistique la considère comme secondaire, extérieure au langage, car elle redouble le langage, elle le représente. - l'archi-écriture est l'objet propre de Jacques Derrida. Antérieure au langage, dissimulée, elle est l'altérité qui travaille la parole, elle entame tout système linguistique. Nous ne l'éprouvons pas dans la présence, mais dans la trace. En choisissant de conserver le même mot pour désigner les deux, Derrida entretient délibérément la confusion entre les deux concepts de l'écriture, c'est-à-dire, de son point de vue, la différence elle-même. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaEcriture MB.BBJ DerridaLangageCE.RIT ProLangageFE.DAF ULangageEcrit Rang = JLangageEcritGenre = MK - NG |
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