Derrida
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Sur l'Aleph                     Sur l'Aleph
Sources (*) : Le nom de Dieu, secret du langage               Le nom de Dieu, secret du langage
Gershom Scholem - "Le Nom et les symboles de Dieu dans la mystique juive", Ed : Cerf, 1983, pp77-78

 

Aleph -

Le Aleph a tout précédé : il a précédé la Torah et aussi le yod, point originel du langage

   
   
   
                 
                       

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Citation du Bahir (le plus ancien texte cabalistique, vers la fin du 12ème siècle) : Rabi Amoraï dit : "Pourquoi le alef se trouve-t-il en tête de l'alphabet ? C'est qu'il a tout précédé, et même la Tora."

Le son "aleph", souffle pur, est la première articulation vocale, nécessaire à la mise en voix du larynx. Phonétiquement, il vient en premier, à l'origine de tout son articulé. Mais c'est aussi la première lettre de l'alphabet et le lieu où prend naissance le mouvement linguistique (on parle en langage philosophique de l'éther primordial, de l'aura entourant Dieu). Du mouvement de l'aleph sort le nom divin, et donc tout langage. "Bien qu'il disparaisse lui-même au cours de cette évolution, l'alef n'en demeure pas moins le point d'indifférence de tout parler, "la languette compensatrice de la balance", ainsi que le désigne une phrase du Sefer Yetsira" écrit Gershom Scholem.

Et ensuite, citant Asher ben David (neveu d'Isaac l'Aveugle, milieu du 13ème siècle) : "L'alef est le point d'indifférence, et quiconque prononce l'alef (dans un souffle pur) renvoie ainsi à la chose une (ou à l'être un) qui s'unit en lui. En fait l'alef devrait avoir sa place et n'être prononcé qu'à la fin de la série de l'alphabet, car il est plus intérieur et plus occulte que toutes les autres lettres, et s'il figure malgré cela en tête, c'est dans le but de montrer son rang et de faire voir que toutes les lettres de l'alphabet tiennent de lui leur force et leur substance".

 

 

"Le alef comprend le vav, qui représente la stature humaine. Un yod supérieur, concernant les mondes supérieurs. Un yod inférieur, concernant les mondes supérieurs. Il figure le nom : le vav, 6; les deux yod, 10 chacun. D'où l'équivalent symbolique de 26." (Pardes Rimonim; Rabi Moche Cordovero)

Le yod, cette petite lettre formée de deux crochets en angle droit, "constitue par un symbole visible le point originel du langage à partir duquel toutes les autres formes se développent" (Scholem). Ses ailes se déploient à partir du point primordial. C'est la source bouillonnante de tout mouvement linguistique.

La Tora est apprentissage de la dualité. Pour cette raison, elle est contenue entre le beit qui commence Berechit et le lamed d'Israël, qui est son dernier mot. Lamed est l'étude. Beit est tout ce qui est double, auquel l'être humain est constamment confronté. Mais plus haut que toutes les dualités, le alef, toute première lettre de l'alphabet concerne l'unité de l'être. Cette unité contient toutes les dimensions dialectiques. Elle aussi définit l'étude, qui est oulpan, qui dérive de alef.

 


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Scholem
CabAleph

BT.XXX

NomDieuLangage

DG.LEG

O.avant

Rang = XAlephAvant
Genre = MR - IA