L'Internet est un vaste texte auquel nul n'a accès dans sa globalité. On ne peut jamais le fermer et dire : "Je l'ai lu". C'est frustrant comme l'ouverture, comme tout espace ouvert. Il n'y a pas de limite, pas de lieu où dire "je".

Pour se lire, il doit s'expérimenter comme une conversation d'un type nouveau. Il demande des actes, des conduites spécifiques qui engagent l'être du cyberlecteur. Cette expérience est à la fois inquiétante et ludique. Le sujet ne maîtrise pas la lecture. Il est débordé, entouré par un texte sans extériorité. Un tel positionnement dans l'espace peut être perçu comme une menace contre la pensée, le savoir ou même la simple existence du sujet. Sans nier la réalité de cette menace, nous n'avons pas d'autre choix que d'assumer cette ouverture.

Le texte se plie, se re-plie, se coupe et se re-coupe par des liens hypertextes (hyperliens) qui y ouvrent des parcours avant, éventuellement, de se refermer en un livre ou un simili-livre, comme c'est le cas pour Idixa.

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Propositions

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