Derrida
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Poussées de l'art - gramme                     Poussées de l'art - gramme
Sources (*) : Derrida, le gramme               Derrida, le gramme
Shutong Quo - "D'un pro-gramme dont l'avenir est le gramme", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 25 octobre 2005

 

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Art Ctp, dissémination

[L'art moderne subit, sans pouvoir la limiter, la poussée de l'art-gramme]

Art Ctp, dissémination Autres renvois :
   

Sur les poussées dans l'art

   
   
Courants dans l'art Courants dans l'art
                 
                       

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Il y a un archi-art. C'est le plus répandu et le plus méconnu des courants de l'art contemporain. On en trouve des traces un peu partout, et pourtant il reste à découvrir, entièrement, de A jusqu'à Z. Si je l'appelle art-gramme, c'est pour le distinguer d'autres poussées qui jouent sur la déconstruction, la dissémination, la défiguration ou le morcellement. L'art-gramme est l'élément le plus irréductible de l'art. Il a rompu avec tout système, y compris la parole, la langue et l'écriture; il n'a plus aucun souvenir de la représentation. Il est si radical qu'aucun artiste ne peut l'assumer jusqu'au bout (ce qui l'effacerait comme artiste); tout au plus émerge-t-il dans une oeuvre, avant tout acte d'inscription ou toute décision, volontaire ou involontaire, de l'artiste. Voyez chez Louis Soutter, Morris Louis ou Jean Degottex : ils n'ont jamais pensé à une telle chose.

Le gramme émerge comme un reste inattendu, au détour d'un tracé, d'une photographie, d'une radiographie ou d'une calligraphie. S'il fait l'objet d'une recherche, comme cela arrive chez Dubuffet, Twombly ou encore les Dadaïstes, il est sur le point de disparaître. Il procède d'un acte involontaire, non répétitif. Soudain, à cette date-ci et pas à une autre, le voici, aussi unique qu'un poème.

 

 

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Propositions

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Chez Morris Louis, les filets de couleur inscrivent sur la page vierge une marque antérieure à tout acte d'inscription, à toute tâche du dessinateur

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Le "graphein" (archi-écriture) est effacement originaire du nom propre, oblitération du propre qui se produit dès le premier matin du langage

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La trace est l'ouverture énigmatique de la première extériorité

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[(CinéAnalyse) : En réitérant, dans un film, le geste d'écrire ou la trace d'une écriture]

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Penser la trace, c'est accepter son effacement, sa disparition irrémédiable, non par accident mais comme l'horizon qui rend l'inconscient possible

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L'art abstrait est ce qui reste après que la voix se soit retirée

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L'art contemporain joue sur la défiguration

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Pour Louis Soutter, les bords de l'oeuvre ne fonctionnent pas comme limites mais comme fêlures, champs déstabilisateurs où les mots-titres sont des grammes

 


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