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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le Dasein chute | Le Dasein chute | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Emmanuel Lévinas - "En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger", Ed : Vrin, 2001, p105-6 Anxiete (Auguste Rodin, 1900) - |
L'angoisse saisit l'homme pour lui rendre accessible l'insignifiance ou le néant de tous les objets intramondains |
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L'insignifiance des objets est angoissante. Quand les objets sombrent dans le néant, l'homme n'est pas arraché au monde, au contraire, il est ramené à la possibilité d'être en vue de soi-même. Il se comprend de manière authentique, ramené à la possibilité nue de son existence. L'angoisse ramène l'existence à elle-même, la sauve de sa dispersion dans les choses (c'est-à-dire de la déréliction). C'est la situation où se ramasse en unité la totalité des structures ontologiques du Dasein (déréliction / projet / chute), c'est-à-dire la triple dimension du souci. Par l'angoisse, cette triple structure est saisie dans son unité. Elle est une compréhension, mais ce qu'elle comprend n'est pas un objet, c'est rien. On est angoissé de rien. Ce rien est le néant du monde, le néant de tous les objets intramondains. Pour exister en vue de soi, le Dasein doit être livré à ce néant. Alors l'angoisse est projet, possibilité d'être dans le monde. |
L'objet de l'angoisse (contrairement aux autres affects comme la peur ou la tristesse) est entièrement indéterminé. Le Wovor (objet vers lequel l'angoisse se dirige), s'identifie avec le Worum (l'objet pour lequel il y a angoisse) : ils sont tous deux l'être-dans-le-monde de l'homme. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Levinas HeideggerChute GF.FFG U.angoisse Rang = LGenre = MR - IB |
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