Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Husserl ruine la représentation | Husserl ruine la représentation | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Conscience, intentionalité | Conscience, intentionalité | |||||||||||||||
Emmanuel Lévinas - "En découvrant l'existence avec Husserl et Heidegger", Ed : Vrin, 2001, p212 Impressions - |
Le temps et la conscience du temps surgissent de deux intentionalités : rétention et protention de l'impression originelle |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Pour Husserl, le fil du temps est une continuité d'instants qui s'excluent les uns les autres. Mais une intentionalité immanente et spécifique retient ou anticipe (pro-tient) à chaque instant, en raccourci, l'ensemble de la sensation. C'est la conscience même du temps, le sentir de la sensation. Chaque impression (perception) est originelle, absolument neuve, est à chaque fois présente, ou retenue, ou pressentie, et pressent l'imminence de sa propre retraite. Par ces écarts, le flux du vécu devient conscience du temps. Le temps ne surgit ni d'un point intemporel, ni d'un temps préexistant, il effectue un retour sur lui-même, une itération fondamentale. Visée, événement, pensée et conscience coïncident. La conscience du temps est la temporalisation même. La rétention et la protention ne sont pas constatées après-coup; elles sont la façon même du flux. Husserl appelle ce flux subjectivité absolue, plus profonde que l'intentionalité objectivante et antérieure au langage. Cette intentionalité première coïncide avec l'oeuvre même du temps. |
Ce qui opère, ici, est quelque chose de l'ordre de l'auto-affection pure de Jacques Derrida. |
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Levinas HusserlIntention DN.NDD HusserlConscienceFF.LFF WPhenomenologie Rang = NTGenre = DET - DET |
|||||||||||||||