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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Basculements dans l'art | Basculements dans l'art | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Chaque oeuvre transforme l'art | Chaque oeuvre transforme l'art | |||||||||||||||
Alexandra Darcansse - "Du limon de nos oeuvres", Ed : Galgal, 2007, Page créée le 22 décembre 2005 - |
[L'art moderne est une secousse dans l'art, si violente qu'elle a failli l'emporter] |
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C'est un basculement historique, qui se déroule dans le temps, mais dont le rapport à la chronologie n'est pas simple. Supposons en effet que, dès son émergence, la modernité ait été double : un versant lumineux (le logos, la raison, la représentation) et un versant opaque (le supplément, le non-sens). Pendant longtemps (depuis la Renaissance) le premier versant a été plus visible, on a même cru qu'il était la substance de l'histoire de l'art. Vers la fin du 19ème siècle / début du 20ème, ça a basculé, on s'est lassé de la clarté. Le premier versant a fait entendre quelques craquements et le second est devenu envahissant. Mais, quand on considère les choses de près, les deux versants ont toujours été là et le sont encore. On ne se débarrasse ni de l'un, ni de l'autre. Ils dédoublent notre regard. C'est ce dédoublement qui est l'objet du parcours. Accrochez-vous! Supposons qu'une secousse, dont l'énergie s'est lentement accumulée pendant tout le 19ème siècle, se soit affirmée vers 1905 (le scripteur lui a donné un nom, il l'a appelée l'événemant) (l'épicentre était à Paris, mais des répliques ont été signalées presque partout). Il est convenu de l'associer à la signature de Cézanne, mais d'autres noms (parfois improbables, comme celui d'Alphonse Legros) sont possibles. Comme un séisme, elle a appelé d'autres secousses. Au départ, on n'a pas compris que c'étaient des répliques, parce qu'elles ne se ressemblaient pas. On a ressenti l'horreur, ou la jouissance, ou l'indifférence, en croyant qu'elles étaient distinctes les unes des autres, mais on se rendait compte que quelque chose de vivant insistait dans le corps (le corps social, et aussi le corps imaginaire).
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-------------- Propositions -------------- -[J'entends par "événemant" la déchirure ou déhiscence contemporaine, qui continue à nous bouleverser] -[Entre 1890 et 1910, un tournant dans l'art révèle une transformation radicale, qui était en germe depuis les origines de la modernité] -L'art du 20ème siècle bascule trois fois : émergence de l'art abstrait (1905-1910), Dada (1916-24), art contemporain (autour de 1968) -L'art moderne parcourt une ellipse : en trois basculements (moderniste, dadaiste, contemporain), il passe de l'illusionnisme au vocalisme -La révolution dans l'art du 20ème siècle a mis en acte et en oeuvre la dislocation du parergon, entretenue par la crise du logos -Après les sommets de l'art moderne, il ne reste plus aux contemporains que la jouissance de la chute -Ce qu'on a appelé l'"Ecole de Paris" est le lieu de la modernité, l'esprit du 20ème siècle n'appartenant à aucun pays, mais pertinent partout -En peignant l'horreur à la place de la beauté, l'art contemporain restaure l'imitation académique -Autour de 1860, un nouveau genre de désir, celui d'une "peinture intense", introduit un clivage dans la relation du tableau au spectateur -La signature de Cézanne est associée à un événement dans la peinture qui engage sa signature, et beaucoup d'autres à sa suite : la promesse performative d'un "autre" performatif -[Il faut partir du point où s'est arrêté Antonin Artaud : juste avant la naissance] |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Alexandra ArtBasculements AA.BBB ArtCheminementsYY.BAS EB_ArtBasculements Rang = zQuois_BasculementsArtGenre = - |
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