Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Croire en la beauté | Croire en la beauté | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Lévinas, l'art, l'oeuvre | Lévinas, l'art, l'oeuvre | |||||||||||||||
Emmanuel Lévinas - "Totalité et infini (Essai sur l'extériorité)", Ed : Livre de Poche, 1971, p210 Narcisses et tulipes (Henri Fantin-Latour, 1862) - |
L'essence du beau est indifférence, froide splendeur et silence |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
L'art prête aux choses comme une façade. Cette notion empruntée au bâtiment suggère que l'architecture serait le premier des Beaux-Arts : faire en sorte que les objets ne soient pas seulement vus, mais qu'ils s'exhibent. Par la façade, la chose garde son secret. Elle s'expose enfermée dans son essence monumentale. Elle luit, mais ne se livre pas. Sa splendeur subjugue, mais sa grâce ne se révèle pas. Sa beauté se répand à l'insu de l'être rayonnant. Un être qui n'a pas de façade serait voué à l'obscurité de la matière. Mais la vision des formes reste enfermée dans la sensibilité. La contemplation n'ouvre pas sur la révélation de l'être, qui est parole. Elle n'introduit aucune relation avec autrui, aucune transcendance. ------- Ce point de vue ne reprend qu'une dimension des deux aspects du jugement esthétique repéré par Kant : la valeur universelle et l'intersubjectivité. Pour Lévinas, le caractère général du jugement esthétique n'est pas compatible avec cette autre dimension qu'est le rapport à autrui. C'est comme si mon rapport esthétique à la chose n'était pas partageable. |
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Levinas ArtBeau TI.OID LevinasArtJD.LJD T.froideur Rang = JGenre = MR - IA |
|||||||||||||||