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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Le théatre défend la voix | Le théatre défend la voix | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, la différance | Derrida, la différance | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "De la grammatologie", Ed : Minuit, 1967, p433 Comediens italiens (Jean-Antoine Watteau, 1720) - |
Derrida, l'art, l'oeuvre | La salle de théatre, arrachée à soi par le jeu et les détours de la représentation, déchirée par la différance, multiplie en soi le dehors |
Derrida, l'art, l'oeuvre | ||||||||||||||
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Le théatre est travaillé par la représentation. Pour Jean-Jacques Rousseau, c'est un mal, car la scène vient en plus, elle est re-présentation, elle porte le luxe, la parure, la dissipation. Ses signifiants sont extérieurs et artificiels, ses signes sont pervers. Le théatre ici s'oppose à la fête populaire, où le peuple se donne en spectacle à lui-même, sans rien ajouter. Le comédien naît de la scission entre le représentant et le représenté. Porte-parole, il prête sa voix. Il n'assume pas la responsabilité éthique de ce qu'il dit. Ceux qui vont au théatre (les gens du monde parisien) s'aliènent, ils renoncent à l'authenticité. C'est la face négative du pacte social. La visibilité du théatre entame la voix vivante. -- Si le théatre est un art, c'est parce qu'il s'expose à la différance, ce qui n'est pas le cas du peuple assemblé. Rousseau se méfie de cette différance autant qu'Artaud. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida ArtTheatre CM.GFF DerridaDifferanceWN.ADD DerridaArtCN.THI T.extint Rang = NGenre = MR - IB |
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