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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'art, l'oeuvre | Derrida, l'art, l'oeuvre | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'invisible dans le visible | L'invisible dans le visible | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La vérité en peinture", Ed : Flammarion, 1978, p103 Iris au bord du chemin (Claude Monet, 1914-19) - |
Derrida, le beau | On ne peut jamais voir, ni percevoir, ni sentir, l'origine de la beauté, et pourtant il y en a, et c'est beau |
Derrida, le beau | ||||||||||||||
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Jacques Derrida reprend à son compte la problématique de Kant - avec son vocabulaire à lui. Dans l'expérience du beau, le bel objet donne une impression de complétude. Kant prend l'exemple d'une tulipe : c'est un tout, une totalité organisée. On voit ce tout, cette harmonie, mais on ignore en vue de quoi elle existe [Kant suppose que la tulipe est une fleur sauvage, ce qui peut être contesté - les iris montrés sur le tableau ci-contre ne sont guère plus naturels, contrairement aux apparences]. La finalité manque, la tulipe est sans finalité. Il lui manque quelque chose, mais nous ne savons pas quoi. Et pourtant ce manque laisse en nous une trace : la beauté. Ce que nous trouvons beau dépend de la trace de rien, de la trace d'une absence : invisible, insensible, imperceptible. Cette trace ne se donne à aucune perception, mais produit un effet : ça donne le beau. On ne peut rien connaître de ce don, on ne pourra jamais rien en connaître, on en est coupé. Pourquoi trouve-t-on beau ce détachement incompréhensible, la pureté d'une coupure? |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaArt OG.INN ProInvisibleEB.MPP DerridaBeauIV.LIV T.invisible Rang = KGenre = MR - IB |
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