Cette conception est née de l'expérience : avec ces trois aspects, on obtient la description la plus large et le plus stable. Les différentes manières de combiner les éléments sont parfois plus significatifs que les éléments eux-mêmes, qui sont communs à plusieurs styles.

Le langage vague des qualités est souvent indispensable à la description d'un style. On peut décrire certains éléments en termes précis ou mathématique, mais des termes vagues comme naturaliste, maniériste ou baroque sont inévitables. Différencier plusieurs styles peut obliger à inventer de nouveaux concepts.

Depuis le déclin du naturalisme, on retient comme unités de base des composants esthétiques élémentaires (lignes, points, couleurs) et leurs rapports, qui forment une structure cohérente et expressive. Toute norme est abandonnée. L'émergence de l'art moderne a conduit à une appréciation plus précise de l'art primitif, mais on a tendance à négliger son contenu et à le contempler comme de pures constructions de lignes et de couleurs. L'histoire de l'art devient un développement immanent de formes. Pourtant les formes ne sont pas autonomes, et sont liées au contenu de l'art.