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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le monde comme surface visuelle | Le monde comme surface visuelle | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le moderne et son double | Le moderne et son double | |||||||||||||||
Sans Titre (M. Des grandschamps, 2004) - |
La peinture contemporaine se désintéresse du moderne comme du postmoderne |
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J'ai vu ce tableau en février 2006 (ou un autre qui lui ressemblait beaucoup) dans une exposition au Centre Pompidou. Il faisait partie d'une série. Deux perspectives y sont juxtaposées : - une perspective de surface (dominante), complètement plate, soulignée par les coulures (c'est de la peinture à l'huile, mais on dirait une aquarelle). Ce plan fonctionne comme un écran, une vitre sur laquelle s'arrête le regard. - derrière l'écran de surface, une perspective "normale", une profondeur au sens classique. Le regard est dédoublé : un regard contemporain qui pour nous est "le vrai" (l'écran), et un regard traditionnel, illusionniste, qui nous dit : c'est quand même de la peinture qui se rattache à la grande tradition. On pourrait dire que cette juxtaposition a quelque chose de postmoderne, si le mot n'était pas tant galvaudé. |
C'est une sorte d'anti-Greenberg : il joue sur l'ambiguité entre deux styles, deux inspirations - et c'est son style à lui. Le tableau ne nous intéresse pas par son unité, mais par le malaise qu'il exprime ou provoque (moins une gène qu'un plaisir). Un jeune peintre fait de la peinture (il est né en 1960), et en même temps trouve un autre moyen de sortir de la peinture. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Images IVocalSurfaces FE.SDS CtpModerneCY.LLO zi.2004.Desgrandchamps.MarcRang = Y |
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