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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Pluricité de l'image | Pluricité de l'image | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Platon | Platon | |||||||||||||||
Jacqueline Lichtenstein - "La couleur éloquente - Rhétorique et peinture à l'âge classique", Ed : Flammarion - Champs, 1999, p9 Bouquet de fleurs (Jan Brueghel l'Ancien, 1603) - |
Depuis Platon, l'image hante la philosophie comme la figure du mort hante le criminel |
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Platon exclut la peinture du royaume de la métaphysique, il la déchoit de toute position réelle. Elle n'est plus qu'un simulacre sur les parois d'une caverne. Mais cette ombre hante la philosophie. Elle devient métaphore, figure poétique ou rhétorique, effet de discours contournant le domaine du visible, effaçant l'image en sa réalité propre, rejetée aux lisières d'un domaine où elle ne peut pénétrer que par effraction. La philosophie s'est inventé une image en fonction de ses propres enjeux, l'image dont elle avait besoin pour maintenir intacte sa propre identité, elle a développé une altérité en son propre sein plutôt que de laisser subsister l'hétérogénéité au-dehors. Mais les peintres se sont révoltés, ils ont revendiqué le sensible, et cette révolte cette exprimée à travers un éloge de la couleur. La couleur est devenue le lieu privilégié de l'antiplatonisme. Les coloristes ont contesté la maîtrise du discours, le privilège du dessin, et aussi le primat de l'idée dans la représentation. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lichtenstein ProImage NP.NNP PlatonCheminementsNH.NNH T.hantise Rang = OGenre = MR - IA |
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