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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacqueline Lichtenstein - "La couleur éloquente - Rhétorique et peinture à l'âge classique", Ed : Flammarion - Champs, 1999, p30 | Au 17ème siècle, la critique de la pédanterie porte toujours sur une éthique de la conversation |
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L'esprit de finesse (bel esprit) repose sur le discernement, qui est vers 1650 la qualité des gens du monde. Le pédant est un personnage lourd, ennuyeux, un enseignant qui ne cesse d'étaler une science puisée essentiellement dans les livres. Il s'oppose au cavalier : aisé, libre, élégant, galant et non assujetti aux règles (p29). Le pédant déchiffre laborieusement des textes anciens. Il se couvre de ridicule dans la conversation, tandis que l'honnête homme accorde la primauté aux formes orales de l'expression. Dans cette éthique, la parole est l'ultime sanction du discours. Les critères sont : légèreté, vivacité, rapidité, simplicité. Manquer aux règles de la parole est l'indice d'un défaut de la pensée. La raison est inséparable du langage, et ce lien est lui-même inséparable du lien éthique et esthétique institué entre la parole et la pensée (p31). Penser, c'est parler. Au 17ème siècle, on entend littéralement cet énoncé. L'exercice de la raison est inséparable de l'art de la conversation. La langue littéraire est d'essence aristocratique et mondaine. Le ton libre et naturel de la parole qui se prononce est le modèle du style (p32). |
Dès cette époque (émergence de la modernité), le régime contemporain de prévalence du vocal sur l'écrit se met en place. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lichtenstein T.siècle17 Rang = PGenre = - |
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