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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Plaider pour la peinture | Plaider pour la peinture | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacqueline Lichtenstein - "La couleur éloquente - Rhétorique et peinture à l'âge classique", Ed : Flammarion - Champs, 1999, p51 - - |
La peinture est l'art cosmétique par excellence, celui qui exerce sa séduction dans la plus grande autonomie à l'égard du réel et de la nature |
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Jacqueline Lichtenstein se réfère au passage du Gorgias où Platon condamne la toilette du corps, cette kosmètikè malfaisante et trompeuse qui produit l'illusion par le fard de ses couleurs. Certes, Platon ne parle pas de peinture. Mais il englobe dans la même condamnation toutes les activités qui recourent à des artifices pour feindre la vérité, toutes les techniques de maquillage ou de teinture, l'ensemble des arts de l'ornement et de l'agrément, qu'ils portent sur le corps, le visage ou le discours (p50), arts dont les femmes et les comédiens détiennent souvent le privilège. L'activité picturale ne se contente pas de modifier ou d'embellir une réalité, car si on enlève les couches de peinture, il ne reste rien. Il n'y a pas de réalité ni de femme nue sous les fards : si l'on veut trouver du réel, il faut le chercher à côté, en-dehors, à l'extérieur de l'image peinte. |
La peinture n'excède pas le réel, elle se substitue à lui en offrant une image qui s'épuise entièrement dans l'apparence, elle réalise l'essence de l'ornement qui consiste précisément à être privée d'essence. Elle a toutes les propriétés contradictoires du pharmakon. Pour la renaturaliser, Platon met en place sa théorie de la mimesis. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lichtenstein ArtPeinture CS.GSS VOrnement Rang = OGenre = MK - NP |
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