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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacqueline Lichtenstein - "La couleur éloquente - Rhétorique et peinture à l'âge classique", Ed : Flammarion - Champs, 1999, p56 Autoportrait en trompe l'oeil (Marc Faverjon, apres 1866) - |
La peinture est particulièrement suspecte aux yeux des philosophes car elle dérègle tous les dispositifs permettant au jeu habituel des identités de se mettre en place |
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La peinture joue avec l'illusion. Elle ne cherche à duper que pour un court instant, par séduction, le temps d'établir la gloire du peintre et la perfection du tableau. Elle ne respecte ni les valeurs, ni les règles, ni les oppositions constitutives du discours philosophique. L'interroger à partir d'une théorie de la connaissance ou la réduire à la sophistique, comme le fait Platon, c'est lui faire violence. Cette violence est nécessaire car les images peintes offrent une représentation exemplaire du pouvoir d'illusion. La peinture réalise l'essence paradoxale de l'apparence. La peinture embarrasse Platon car elle échappe à la philosophie (p58). Il feint de s'intéresser aux souliers pour éviter les images. S'il semble se réfugier dans l'absurdité ou la dérision, c'est parce qu'il ne méconnait pas la puissance des images. Il sait quels risques elles font courir à la vérité. Il n'ignore pas qu'elles peuvent annuler toutes les différences qui font l'empire de la philosophie. ------- Le visage du peintre est entre deux cadres (il sort de l'un, mais reste dans l'autre). Il nous voit regarder ce qu'il feint de montrer : un troisième oeil. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Lichtenstein T.philosophie Rang = OGenre = MR - iVoix |
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