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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Mondialisé le monde, capitalisé, latinisé, christianisé | Mondialisé le monde, capitalisé, latinisé, christianisé | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Le rite noue le connu et l'inconnu | Le rite noue le connu et l'inconnu | |||||||||||||||
Michel Poizat - "La Voix du diable", Ed : Métailié, 1991, p119 | Vers le 9ès, la voix finit par s'imposer comme support privilégié du rituel chrétien |
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Dans le christianisme, la voix est prise dans une logique contradictoire d'interdit et de transgression. Elle conquiert peu à peu droit de cité, à tel point que chorale, orchestre et orgues pourront être détachés de leur contexte religieux. Le paradoxe ultime est que la voix et la musique en viennent à reléguer les paroles sacrées du rituel au rang de murmure marmonné par l'officiant (à peine audible). Le travail de régulation liturgique se déplace sur "Qui peut chanter?" et "Comment chanter?". On tend, à partir de l'introduction du jubilus avec ses vocalises complexes, à réserver le chant aux chantres professionnels, mais on s'en méfie. Plus profane, le chantre se distingue du lecteur et est réputé vain et coquet (cheveux longs). Son statut est révélateur de l'ambiguité de la place de la voix dans l'église. Isidore de Séville (560-636) fixe les règles (p122). Le lecteur doit crier d'une voix virile, claire, sans accent ni maladresse (p123). Le psalmiste (chantre) apporte la douceur et l'agrément. Voix aiguë, sans affect. D'où la question de la place des femmes. Si elles sont interdites, il faut les remplacer par des voix d'hommes, d'enfants ou de castrats. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Poizat ProChrist DG.HHH ProRiteXR.CHR W.histoire Rang = WEGenre = - |
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