Si je devais définir le Ctp, je n'utiliserais pas d'autres mots. Ainsi ont commencé et continuent à commencer les temps actuels : par cette insubordination de la voix. Elle poursuit son propre chemin, indépendamment de nous. Quelque chose s'émancipe. Evidemment, ça n'est ni le sujet ni la personne, au contraire. C'est la voix, dans sa dimension continue. On ne se rend pas compte à quel point ça peut être terrorisant, la voix, quand ça sort de sa fonction d'objet, quand ça se dégage de son obligation de porter le langage, quand ça produit des flux qui nous envahissent.