Axiome de Kant : l'homme possède une dignité inconditionnelle qui force au respect. C'est une fin en soi, non quantifiable, un pur vouloir qui n'obéit à aucune autre loi que celles qu'il établit lui-même. Le paradoxe de cet axiome est qu'il suppose une transcendance, un principe supplémentaire au-delà de la vie. Au nom de ce principe, on en est arrivé à sacrifier des vies humaines.
On trouve dans l'art un autre genre de dignité, celui de la misère nue de l'artiste.
Faut-il donner la priorité à la vie présente sur la vie future? A la parole vivante sur l'écrit? A ce qui est à la ressemblance de l'homme sur ce qui ne lui ressemble pas?
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