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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
Michel Chion - "La voix au cinéma", Ed : Cahiers du Cinéma, 1982, p119-121 - |
Le corps humain ne possédant pas d'organe spécifique de la phonation, la mise en corps de la voix sur son lieu d'émission (la bouche) est symbolique |
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La phonation intéresse différents endroits du corps : poumons, muscles de la respiration, larynx (un organe de régulation de la respiration), cerveau, etc... Localiser la voix sur la bouche est une attribution symbolique. Au cinéma, la non-coïncidence corps/voix se révèle (voix off). On cherche à la restaurer par des moyens techniques (doublage ou play-back) destinés à faire croire. Quelques éléments de code, généralement temporels, viennent conforter cette croyance. Le cinéma joue aussi sur la dissociation : bouche filmée en gros plan (The Big Swallow ci-contre, court-métrage de 1901), foisonnement baroque et décentré de la voix (Fellini). La parole s'incarne en référence à la force symbolique du langage. Dans Psychose, la mise-en-corps est impossible. Les pouvoirs de l'"acousmètre" ne sont pas conjurés. La mère (morte) ne peut pas rejoindre sa voix. On touche aux limites de l'effet de réel au cinéma par un "frôlement" de la voix et du corps. |
The Big Swallow (James Williamson, 1901). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Chion R.corps Rang = OGenre = MH - NP |
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