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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sources (*) : | |||||||||||||||||
Michel Chion - "La voix au cinéma", Ed : Cahiers du Cinéma, 1982, p18 - |
La bande-son d'un film contient trois types d'éléments : synchrones (on voit la source), off (on ne voit pas la source), et en errance (la source est en transit) |
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Les sons synchrones sont ceux qui sont directement liés à l'image. Exemples : on entend la voix de la personne qui parle à l'écran; on voit l'objet qui fait du bruit (écoute visuelle). Le plus souvent, ces sons synchrones sont oubliés comme tels. Ils sont "avalés" par l'image, par la fiction, et réduits à leur sens - exactement comme au théatre. Et pourtant, si l'on ôtait ces sons, l'image n'apparaitrait plus de la meme façon. Les sons off sont ceux dont on ne voit pas la cause à l'écran (musique de film, commentaire off). Ils sont mieux perçus dans leur singularité que les éléments synchrones et orientent le spectateur vers un lieu imaginaire, un proscenium analogue à une fosse d'orchestre. Sous cet angle ils ne sont pas spécifiquement cinématographiques, ils orientent vers l'opéra, le music-hall, la lanterne magique ou le mélodrame. Les sons en errance sont plus intéressants car typiquement cinématographiques. Avec eux entre en jeu la puissance du cinéma en tant que tel. La source est ambigue, ni clairement dedans ni clairement dehors. Ce type de son n'est pas repris de genres antérieurs (théatre, opéra, récit). Ils produisent un effet insaisissable et troublant. Michel Chion les appelle "acousmatiques". |
Dans ce film muet de Jean Epstein (la Glace à trois faces), les personnages se parlent, mais on doit rêver leurs voix. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Chion U.bandeSon Rang = OGenre = MH - NP |
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