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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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CinéAnalyse : en hurlant l'indicible, l'inaudible | CinéAnalyse : en hurlant l'indicible, l'inaudible | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Michel Chion - "La voix au cinéma", Ed : Cahiers du Cinéma, 1982, p77 Le cri de femme absolu (Karen Deryiceu, 2012) - |
Le cri de femme incarne un fantasme d'absolu sonore |
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Le cri de femme échappe à la maîtrise de l'homme comme à celle de la femme. Il quelque chose d'illimité : un point d'impensable, d'indicible, qui sature la bande sonore. Rien à voir avec le cri phallique ou bestial d'un Tarzan, qui parcourt un territoire. Le cri de femme suspend le temps. D'énormes machineries cinématographiques (King-Kong première version) convergent dans ce cri, qui prend la figure d'un monstrueux rite social. Pourquoi le cri de terreur produirait-il la jouissance? Il y a du sadisme, mais aussi l'expression d'une énigme, celle du trou noir de la jouissance féminine. En effet ce cri n'est pas fortement érotisé; il déconcentrerait plutôt la jouissance phallique. Il incarne un absolu : celui de l'être humain sujet du langage face à la mort. Il est immaîtrisable, aussi bien par l'homme que par la femme. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Chion VoixCri FE.MME U.crideFemme Rang = NGenre = DET - DET |
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