Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Cinéma, la voix - je | Cinéma, la voix - je | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Michel Chion - "La voix au cinéma", Ed : Cahiers du Cinéma, 1982, p56 - |
Pour prendre possession du spectateur, la voix-je se doit d'éviter ce qui la désigne comme un objet qu'on peut saisir |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
Il arrive qu'au cinéma, la voix prenne possession de l'image et des personnages mêmes. Le spectateur ne perçoit plus ses contours, son identité. Il y est englobé. Elle se confond à la fois avec le corps de l'émetteur et avec le sien. Il l'assimile comme voix intérieure (voix à laquelle l'image est intérieure), voix neutre, voix de tout le monde, voix que chacun pourrait éventuellement produire. Elle fonctionne alors comme un texte écrit qui parle dans le for intérieur de la lecture. Dans un scène de Psychose (Hitchcock, 1960), le personnage masculin (Anthony Perkins) est prostré dans sa cellule. Son visage est neutre, mais il entend en lui la voix de sa mère proche, insinuante, sans écho, qui le vampirise. |
|
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
Chion CinemaVoixJe HE.LEF U.voixJe Rang = OGenre = MH - NP |
|||||||||||||||