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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le montage, machine à illusions | Le montage, machine à illusions | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
André Bazin - "Qu'est-ce que le cinéma?", Ed : Cerf-Corlet, 2002, p56 - |
Au cinéma, il faut que nous puissions croire en la réalité des événements en les sachant truqués : c'est la limite du montage |
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On dit parfois que le montage est l'essence du cinéma (une citation de Malraux va dans ce sens). Ce n'est pas exact. Le montage peut être anticinématographique s'il n'est qu'une illusion, c'est-à-dire si la scène n'a rien de réel. Il faut que les événements relatés soient partiellement vrais, qu'il y ait un point d'appui irréfutable pour que la dialectique de l'imagination puisse s'installer. Derrière le trucage, il y a quand même une réalité documentaire. Inversement, le récit n'est pas totalement vrai. Il faut que le spectateur puisse se dire que la matière première du film est authentique et que, cependant, c'est du cinéma. Alors l'imagination peut se nourrir à la réalité, la transcender. Pour que l'événement ne soit pas réduit à sa simple réalité imaginaire, il faut que son unité spatiale apparaisse au moins une fois dans un même plan.
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Cela vaut pour tout film documentaire, pour les actualités (qui ne doivent pas être reconstituées), pour certaines fictions qui ne prennent leur sens qu'en intégrant la réalité à l'imaginaire, pour certains récits purs ou burlesques dont l'effet dépend de l'unité spatiale. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Bazin ArtMontage CS.DRO T.escamotage Rang = OGenre = MH - NP |
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