Derrida
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Les collectes de l'Orloeuvre
   
     
Le montage, machine à illusions                     Le montage, machine à illusions
Sources (*) :              
André Bazin - "Qu'est-ce que le cinéma?", Ed : Cerf-Corlet, 2002, p80

 

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Au temps du muet, le montage évoquait ce que le réalisateur voulait dire; en 1938, le découpage décrivait; dans les années 1945-55, le metteur en scène écrit directement

   
   
   
                 
                       

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André Bazin distingue dans l'histoire du cinéma jusqu'au moment où il écrit (1955) plusieurs périodes :

- le cinéma muet (jusqu'en 1928-30). Invention de la plupart des procédés plastiques et des techniques, y compris montage et trucage, qui seront utilisés ultérieurement. Discontinuités, métaphores et symboles sont utilisés pour donner l'illusion de la représentation.

- 1930 à 1940. Stabilisation d'une forme d'expression cinématographique équilibrée, qu'on pourrait dire classique, qui culmine vers 1937-38. Triomphe de Hollywood avec des genres bien déterminés : comédie, burlesque, music-hall, policier, drame psychologique, western. En France, le réalisme noir domine. Les styles sont clairs et conformes à leur sujet, conventionnels dans leur contenu moral et sociologique. Réconciliation de l'image et du son. Dans un espace vraisemblable, où la place du personnage est toujours déterminée (p72), le découpage a une intention dramatique ou psychologique. On n'est pas très loin d'une scène de théatre. Les trucages tendent à disparaître. Le montage champ contre champ prédomine.

 

 

- 1940 à 1950/55. Emergence de styles nationaux différents apportant un sang nouveau, une matière inexplorée. Néo-réalisme. Remise en cause des sujets, puis du style. Utilisation de la profondeur de champ, qui met l'événement en valeur sans briser l'unité de l'image. Elle place le spectateur dans un rapport avec l'image plus proche que celui de la réalité, et implique une contribution plus active du spectateur (il doit choisir dans l'image ce qu'il regarde). Il y ambiguité, incertitude, nécessité d'interpréter. Il en résulte une regénérescence réaliste du récit, qui intègre le temps réel des choses grâce à un supplément d'abstraction.

 


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