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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le cinéma, machine imitante | Le cinéma, machine imitante | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Figures filmiques | Figures filmiques | |||||||||||||||
André Bazin - "Qu'est-ce que le cinéma?", Ed : Cerf-Corlet, 2002, p75 - |
La profondeur de champ est une acquisition capitale de la mise en scène cinématographique, qui met l'événement en valeur en rapprochant le spectateur de l'image |
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Orson Welles (1941) et William Wyller introduisent le découpage en profondeur de champ dans les années 1940. C'est une sorte de montage synthétique : entre les images, le rapport n'est pas symbolique ou expressif. Des scènes entières sont traitées en une seule prise de vue, la caméra restant immobile. Les effets naissent du déplacement des acteurs. Le montage est remplacé par de fréquents panoramiques. L'événement n'est pas morcelé en plans successifs. Un unique plan-séquence respecte l'unité dans le temps et dans l'espace. C'est un progrès dialectique dans l'histoire du langage cinématographique qui affecte les rapports intellectuels du spectateur avec l'image. Le spectateur est plus proche de l'image qu'il le serait dans la réalité. On lui demande une attitude plus active que dans le montage analytique, où il n'a qu'à suivre les différents plans. Il choisit personnellement ce qu'il veut voir. L'image en elle-même est ambiguë, incertaine. Elle dépend de l'interprétation qu'on en donne. C'est une révolution du langage qui permet de réintroduire le montage en lui donnant une autre signification. |
L'absence d'effets rend aux personnages leur mystère. La continuité vraie de la réalité passe dans l'écran. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Bazin CinemaTechnique EM.MME CinemaFiguresCP.OFO T.technique Rang = OGenre = MH - NP |
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