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de l'oeuvre

de Jacques Derrida

Un seul mot - ou un syntagme.

         
   
Derrida, ses livres                     Derrida, ses livres
Sources (*) :              
Jacques Derrida - "La voix et le phénomène", Ed : PUF, 1967,

La Voix et le Phénomène, par Jacques Derrida (1967) [VP]

   
   
   
                 
                       

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Table

TABLE :

p1 : Introduction.

p17 : Chapitre I, Le signe et les signes.

p28 : Chapitre II, La réduction de l'indice.

p34 : Chapitre III, Le vouloir-dire comme soliloque.

p53 : Chapitre IV, Le vouloir-dire et la représentation.

p67 : Chapitre V, Le signe et le clin d'oeil.

p78 : Chapitre VI, La voix qui garde le silence.

p98 : Chapitre VII, Le supplément d'origine.

 

La voix et le phénomène (117 pages) est l'un des trois livres que Derrida a publiés en 1967, avec L'écriture et la différence et De la grammatologie - une trilogie qu'on peut considérer comme une quasi-préface à l'oeuvre derridienne elle-même. Il forme toutefois une unité indissociable avec deux autres textes plus anciens consacrés à Husserl : Le problème de la genèse dans la philosophie de Husserl, qui est un travail d'étudiant datant de 1953-54, et l'Introduction à l'Origine de la Géométrie de Husserl (1961-62).

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

[La structure du "s'entendre parler" (quand le sujet parlant s'entend au présent) est l'essence de la parole]

Tout signe qui fonctionne malgré l'absence totale de sujet, par (delà) sa mort, peut être dit "écriture"

L'histoire de l'être comme présence et conscience de soi est close

On ne peut déconstruire la transcendance de la voix sans s'enfoncer vers l'innommable

Tous les concepts de la métaphysique recouvrent l'étrange mouvement de la différence pure - ou auto-affection

La voix est un élément que j'exprime et qui ne cesse de m'appartenir

La voix simule la garde de la présence

Une voix sans différance, absolument vive et absolument morte, accomplit le savoir absolu

Par l'opération de la voix, le sens - ainsi que la présence, l'espace, le monde ou le corps - sont l'oeuvre du mouvement de la différance

La voix est vécue comme une auto-affection absolument pure d'un type unique, car "je m'entends parler" sans aucun détour ni par le monde, ni par le non-propre

L'auto-affection pure de la voix rend possible la subjectivité

Le sujet est produit, comme rapport à soi dans la différence d'avec soi, dans le mouvement de la différance

A l'origine du sens, une archi-écriture de la trace est à l'oeuvre; elle ouvre un espacement, un intervalle dans le temps comme dans la parole

Tout discours, en tant qu'il est engagé dans une communication et qu'il manifeste des vécus, opère comme indication - et cette indication est irréductible

L'énigme de la voix, c'est que sa puissance ne peut s'expliquer ni par la physiologie, ni par la phonétique, ni par la phonologie, ni par aucune science objective

Penser la différance au-delà de la présence ouvre à l'expérience d'une dérive indéfinie des signes - errance et changement de scènes

La trace, racine commune de la rétention et de la représentation, introduit le mouvement de la différance dans la pure actualité du maintenant

La différence n'habite pas le monde, mais seulement le langage, dont elle est l'origine et la demeure

Pour Hegel, l'infini positif peut se penser, dans le schème d'une pleine présence à soi

Le temps, repensé à partir de la différance dans l'auto-affection, fissure la possibilité d'une simple identité à soi

Il y a indication chaque fois que l'acte ou l'intention conférant le sens n'est pas pleinement présent(e)

Chez Husserl, il n'y a "expression" que par l'intention spirituelle d'un vouloir-dire; les gestes ou extériorisations accomplis sans intention de communiquer ne veulent rien dire

Le "parallélisme" de Husserl fait apparaître une différence radicale - qui ne sépare aucun vécu mais sans laquelle aucune autre différence n'aurait de chance d'apparaître comme telle

L'expressivité est la logicité d'un signifiant animé en vue de la présence idéale du sens

L'indicatif présent du verbe être est la forme pure et téléologique de la logicité de l'expression

La voix phénoménologique est la chair spirituelle qui continue de parler, d'être présente à soi, de s'entendre dans le logos, en l'absence du monde

Qu'en est-il de la voix et du temps? Tous deux reproduisent l'auto-affection pure, ce pur mouvement qui n'est engendré par rien, et dont on ne peut parler que par métaphore

Husserl espère que, dans le soliloque - la voix absolument basse de la "vie solitaire de l'âme" - se révèlera la pureté inentamée de l'expression

Le privilège de la présence comme conscience ne peut s'établir que par l'excellence de la voix

Comme la métaphysique, la phénoménologie affirme un lien d'essence entre le logos et la phonè

Chez Husserl, le temps de crise est toujours celui du signe, car la possibilité de l'écriture habite l'intimité de sa pensée

Après la fin du savoir absolu, il reste à faire résonner la voix pour suppléer l'éclat de la présence

L'époque de l'opposition de la vérité et de l'apparence est un temps historique déconstructible

Ce n'est pas l'idéalité qui rend possible la répétition (comme le croit Husserl) - c'est la possibilité des actes de répétition qui constitue l'idéalité

Le verbe "être" est l'unité de la pensée et de la voix dans le logos

Pour Husserl, l'expression est l'acte intentionnel d'un soi qui extériorise un sens par une voix, proférée ou non

Le phonème se donne comme l'idéalité maîtrisée du phénomène

Pour la phénoménologie, quel est le "principe des principes", le commencement absolu? C'est l'identité du vécu, présent à soi dans le même instant, indivisible et ponctuel

Dans la phénoménologie, la conscience (comme présence à soi du présent dans le présent vivant) et la vie (dans l'unité de son acte) échappent à la réduction transcendantale

Le mot "signe" a un double sens : "expression" ou "indice"; Husserl privilégie l'expression

Le signe n'est soumis à aucune logique - contrairement à ce que croit la métaphysique, il n'est ni précédé ni justifié par le logos

La "phonè" comme parole vivante, spiritualité du souffle, unit la vie et l'idéalité

Le point-source du temps est auto-affection pure

La phonè est l'élément phonique de la voix, en tant qu'il est immédiatement présent dans l'expression du sens

La voix opère comme auto-affection d'une différence pure

La répétition de la voix se donne comme une maîtrise ou un pouvoir sans limite sur le signifiant

La voix rend disponible l'idéalité de l'objet

La voix est la conscience, elle est l'être qui s'exprime auprès de soi, dans la forme de l'universalité

Le "je" n'implique pas nécessairement la présence : la personne peut être absente dans "Je suis", anonyme dans "J'écris" et morte dans "Je suis vivant"

Le pouvoir de la voix réside dans son double rapport à l'objet : préserver sa présence; l'exprimer par un acte qui lui soit propre

La dignité de la voix par rapport à toute autre substance signifiante est sa transcendance apparente

Apparemment, la voix est immédiatement transcendantale

La complicité entre l'idéalisation et la voix est indéfectible

Le "s'entendre-parler" de la voix est absolument dépourvu de surface, intérieure ou extérieure

La voix est un acte vivant absolument proche de moi

La voix se donne dans la conscience, comme phénomène en-dehors du monde

La voix est l'unique instance qui échappe à la distinction entre le monde et la transcendantalité

Un sujet n'est possible que par un double mouvement : une auto-affection qui, en lui, produit le monde - et la répétition immédiate en l'autre du "s'entendre-parler"

La différance infinie est finie

S'entendre et se voir sont deux ordres de rapport à soi radicalement différents

L'indication couvre presque toute la surface du langage

Le mot est l'unité de la phonè et du sens; il fonde le privilège de l'être, qui ne résiste pas à sa déconstruction

On trouve dans des formes de signification non discursives (musique, art) des ressources de sens qui ne font pas signe vers la vérité objective

Au-delà du savoir absolu, une question inouïe s'ouvre et réclame des pensées à travers de vieux signes

La structure du "supplément d'origine" est étrange : "une possibilité produit à retardement ce à quoi elle est dite s'ajouter"

Là où l'être se définit comme présence, le symbole fait signe vers la vérité; la forme se règle sur un concept de sens déterminé à partir d'un rapport à l'objet

La différance est le concept ultra-transcendantal de la vie qui permet de penser la vie et qui n'a jamais été inscrit dans aucune langue

La voix est l'énigme qui répond à l'indiscernabilité de la conscience et du langage

Animée par l'intention, par le souffle, la voix devient phonè, chair transcendantale, spiritualité vivante

Innommable est la subjectivité absolue : un étant identique à soi, présent comme substance

La voix phénoménologique transforme le corps du mot en chair transcendantale

L'histoire de l'esprit n'est pas séparable de l'histoire de la voix

Le principe des principes de la phénoménologie est l'intuition pleine et originaire du sens, c'est-à-dire la présence, le présent vivant

Notre époque est celle de la voix - quand la technè et la phonè s'unissent dans la forme de la présence

A l'époque de la voix, la maîtrise technique est une mise en présence universelle et illimitée de l'objet idéal

La Voix et le Phénomène, par Jacques Derrida (1967) [VP]

 


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Sources
DerridaBiblio

1967_VPAAAA

YYA.1967.Derrida.JacquesGenre = -