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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sur l'iconologie | Sur l'iconologie | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Interpréter, c'est savoir | Interpréter, c'est savoir | |||||||||||||||
Georges Didi-Huberman - "Devant l'image, question posée aux fins d'une histoire de l'art", Ed : Minuit, 1990, p146 - |
L'histoire de l'art veut faire sens | [L'iconologie est l'interprétation des phénomènes artistiques fondée en raison] |
L'histoire de l'art veut faire sens | ||||||||||||||
Georges Didi - Huberman | Georges Didi - Huberman | ||||||||||||||||
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Dans ses Essais d'iconologie, Erwin Panofsky commence par dissocier la forme du contenu. L'image n'est plus donnée à voir ou regarder, mais à lire. Elle signifie autre chose que ce que l'oeil voit : un concept abstrait, invisible, une sorte de musée à penser. La pensée a des règles que le discours maîtrise par la rhétorique. La logique en a été développée initialement par Cesare Ripa en 1593 : faire correspondre chaque détail de la représentation visible à une séquence de la définition verbale. L'image imite des déclarations, des raisonnements. Elle ressemble à sa définition. Elle suppose que le nom décrit l'être, et qu'il peut se voir tel qu'en lui-même, sur la base d'un trait commun entre image sensible et définition intelligible, en s'appuyant sur les niveaux de signification que décrit l'historien de l'art. Sur la base de cette idéologie, l'histoire de l'art se dénaturalise et s'humanise. Elle se voue à une langue universelle des images et de la culture. L'oeuvre est considérée comme un phénomène expressif qui peut se déduire de principes ou de concepts sous-jacents articulables en un texte, dont on peut rendre compte ou rendre raison par une synthèse transcendantale. Construite pour expliquer les oeuvres de la Renaissance ou de l'âge classique à la lumière de l'histoire de l'art, l'iconologie bute sur l'indescriptible : le matériau, le sensible, l'intime, l'aléatoire ou l'abstrait. Elle peut contribuer à analyser la réserve iconique d'une période donnée. Tout art est en rapport avec la langue et l'ordre du discours. Les oeuvres d'aujourd'hui comme celles du passé s'y réfèrent, mais elles l'outrepassent. Cela vaut pour Anselm Kiefer comme pour Fra Angelico.
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-------------- Propositions -------------- -L'iconographie est cette branche de l'histoire de l'art qui se rapporte au sujet ou à la signification des oeuvres, par opposition à leur forme -L'iconologie distingue dans chaque oeuvre d'art trois niveaux de signification : le motif (primaire), le thème (secondaire), le contenu (symbolique) -L'iconographie ne retient de la peinture que ce qui peut s'articuler selon la dimension linéaire du syntagme -Le mot "iconologie" laisse entendre que les images de l'art imitent, autant que le visible, un invisible qu'on peut décrire par le langage, le logos ou la raison -Comme toute discipline représentative, l'iconologie est incapable de rendre compte de la peinture considérée dans sa substance sensible ou esthétique -Dans l'art contemporain, une iconographie de l'invisible se projette dans le vide -Fra Angelico outrepasse l'évidence iconographique de la figure et du sens -Entre les images extérieures et intérieures, il n'y a pas dichotomie : elles interagissent en se réglant sur la réserve iconique d'une époque donnée -De nombreuses pratiques plastiques tendent à développer le paradoxe d'une iconographie de l'intime -L'écriture de Kiefer est classique par l'importance accordée au sujet, le rôle de l'iconographie et la relation étroite avec l'ordre du discours (mots, références littéraires) |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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DidiHuberman IconoRaison AA.BBB InterSavoirLC.LLC ProHistArtED.JJI DidiHubermanCheminementsPG.LKK GI_IconoRaison Rang = OGenre = - |
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