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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Ah, l'art? Que des apories! | Ah, l'art? Que des apories! | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Georges Didi-Huberman - "Devant l'image, question posée aux fins d'une histoire de l'art", Ed : Minuit, 1990, p200 Melancolia I (Albrecht Durer, 1514) - |
On accède au "contenu" de l'oeuvre d'art par un questionnement sur son symptôme |
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Georges Didi-Huberman appelle symptôme la puissance de déchirure qu'on peut trouver dans une oeuvre. Le terme laisse entendre qu'il y a dans l'oeuvre un inexprimé (contenu latent selon Freud) qui ne se traduit pas, mais s'interprète. Ce "contenu" ou sens-essence, par opposition au sens-phénomène, au sens-signification ou au sens-document de l'oeuvre, est repéré par Panofsky quand il dit : L'artiste sait ce qu'il montre, mais pas ce qu'il trahit. Dans cette direction, Didi-Huberman analyse l'image et l'image d'art. Comme objets visuels, toutes deux font symptôme de ce qui cloche dans la Weltanschauung (conception du monde) d'une époque. Le génie de Panofsky est d'avoir affirmé avec force l'insuffisance de l'iconographie. A propos de Melencolia de Dürer, il affirme que tous les textes sur sa signification n'épuiseront jamais son contenu intrinsèque. Même si Dürer avait fait une déclaration décrivant expressivement le contenu de son oeuvre, cette déclaration n'aurait été qu'une interprétation qui aurait elle-même eu besoin d'une interprétation. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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DidiHuberman ArtQuid KF.KKF R.symptôme Rang = LGenre = MR - IA |
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