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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Pluricité de l'image | Pluricité de l'image | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Georges Didi-Huberman - "Devant l'image, question posée aux fins d'une histoire de l'art", Ed : Minuit, 1990, p226 Le suaire de Turin - |
Les images prototypiques du christianisme sont des traces exposées du divin, paradigmes où l'homme peut se penser à l'image de dieu |
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Les principales images "prototypiques" du christianisme ont été vouées au motif de l'incarnation, dont elles prétendaient porter témoignage direct. Ces images étaient marquées par des traces visuelles de défiguration. Pour être efficaces, elles devaient toucher la région du plus grand désir, indiquer des fins pour toutes les autres images de l'art. C'était des images critiques, des empreintes non faites de main d'homme (suaires, reliques), formées sans semence humaine (Mandylion d'Edesse, Véronique et saint Suaire de Turin). Ces humbles images (haillons, mouchoirs, linceuls de vieux lin) n'avaient à exhiber que le privilège d'avoir été touchées par la divinité. Reliques autant qu'icônes, il fallait que leur apparence soit modeste pour qu'elles soient considérées comme de véritables christophanies, des productions divines présentifiant le Verbe divin. Ces images, impossibles peintures, sont la forme extrême de l'image sortant d'elle-même pour glorifier une chair et un sens. Elles soutiennent le mystère et l'efficacité magique des images. Le sujet, forcé de tenir le regard à distance, s'y éprouve. |
Toute peinture chrétienne se veut une reproduction ou reprise de ces images prototypiques. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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DidiHuberman ProImage XP.JJO XChrist Rang = XChristianismeGenre = MR - IB |
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