Lire Derrida, L'Œuvre à venir, suivre sur Facebook | Le cinéma en déconstruction, suivre sur Facebook |
TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Le montage, machine à illusions | Le montage, machine à illusions | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Ça se déconstruit | Ça se déconstruit | |||||||||||||||
Georges Didi-Huberman - "Devant le temps - Histoire de l'art et anachronisme des images", Ed : Minuit, 2000, p142 Huit et demi (Fel lini, 1963) - |
Le gros plan travaille au démontage visuel des choses, à la déconstruction visuelle du visible |
||||||||||||||||
Pour l'acquérir, cliquez sur le livre
|
A propos d'un ouvrage de Karl Blossfeldt paru en 1928, et qui a fait une forte impression sur Walter Benjamin et Georges Bataille. Sous le titre Urformen der Kunst (Formes originaires de l'art), Blossfeldt a publié un recueil de 120 photographies sans aucun commentaire. Cette oeuvre est muette - comme l'était encore à l'époque, pour peu de temps, le cinéma, et comme le fut aussi (à l'exception de notes non publiées) l'atlas d'images Mnemosyne d'Aby Warburg. A propos de ce recueil, Benjamin écrit : "Cela va changer notre image du monde dans une mesure encore imprévisible" (in Du nouveau sur les fleurs, 1928). Qu'est-ce qui change notre image du monde? Le gros plan, qui ouvre notre regard à de nouveaux territoires. Nous ne percevons plus le visible de la même façon. Le visible usuel est démonté, retravaillé, reconfiguré, déterritorialisé. Quand nous feuilletons le livre de Blossfeldt, nous travaillons au remontage visuel des choses (p146) [Ici, Didi-Huberman introduit sa propre distinction entre le visible et le visuel]. C'est comme un dévoilement : nous découvrons un trésor insoupçonné de formes originaires, qui sont à l'oeuvre dans toute création. |
Photo © D.R. |
|
||||||||||||||
|
|||||||||||||||||
Création
: Guilgal |
|
Idixa
|
|
||||||||||||
DidiHuberman ArtMontage TG.HIO SeDeconstruitOM.LOM T.photographie Rang = OGenre = MK - NP |
|||||||||||||||