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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'esthétique est mourante | L'esthétique est mourante | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Carl Einstein - "Georges Braque", Ed : La Part de l'Oeil, 2003, p13 Brutishness (Fernand Khnopff, 1885) - |
Depuis que les oeuvres d'art ont perdu leur sens religieux, on les considère comme des produits esthétiques autonomes et on oublie la faille qui sépare le discours du tableau |
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La culture et les conventions sur lesquelles s'appuyaient les oeuvres religieuses se sont effondrées. On considère ces oeuvres comme des organismes indépendants, absolus, des idoles. On n'ose pas les utiliser comme matériau pour ses propres productions. L'art perd toute force vivement active, il somnole tel un lointain. On ne peut plus l'analyser en fonction de ses propres motivations, car ce serait accepter la conception selon laquelle l'oeuvre est ambiguë (divisée), et non pas idéale. On apprécie les oeuvres en fonction de leur mode de représentation (les styles), qu'on pense pouvoir exprimer par des mots. On fabrique la norme de l'oeuvre d'art standardisée selon des concepts. On réduit les événements à leurs retombées conscientes. Mais les mots ne parviennent jamais à traduire une expérience optique de façon véritable. La doctrine du beau, du noble, de l'harmonieux abaisse l'art à un lieu commun. Les extrêmes sont domestiquées. L'extraordinaire et le désordonné sont écartés. L'oeuvre d'art s'intègre sans heurts dans la société bourgeoise. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Einstein_Carl ArtEsthetique FF.KQQ T.religion Rang = NGenre = MR - IB |
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