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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La pensée laisse en suspens | La pensée laisse en suspens | ||||||||||||||||
Sources (*) : | On n'arrête pas l'angoisse | On n'arrête pas l'angoisse | |||||||||||||||
Street Art - Giorgio Agamben, "La fin de la pensée" (1982). Cité par Jacques Derrida in Droit de regards (Minuit, 1985) pXXV. |
Le mot "pensée" veut dire à l'origine l'angoisse, le tourment, le suspens |
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Derrida cite Giorgio Agamben à propos des photographies du roman-photo de Marie-Françoise Plissart, Droit de regards. Les photographies, dit-il, sont comme de la pensée. En quel sens? - elles sont silencieuses, sans voix, - elles sont en suspens. "Penser" a pour étymologie le mot latin "pendere", qui signifie "être en suspens". On retrouve ce sens dans la formule italienne "stare in pensiero" (être dans les affres). Celui qui pense, dit Saint-Augustin, est en suspens, sans autre repos que dans l'union avec l'objet enfin trouvé. Qu'est-ce qui est en suspens dans la pensée? Les mots, la voix. Pour penser dans le langage, il faut se dégager de la dimension charnelle de la voix, la laisser en souffrance. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Agamben ProPensee BQ.FER InsuAngoisseDP.GHH UPensee Rang = MPenseeGenre = MK - NG |
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