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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Sur l'art contemporain | Sur l'art contemporain | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Ah, l'art? Que des apories! | Ah, l'art? Que des apories! | |||||||||||||||
Carl Einstein - "Georges Braque", Ed : La Part de l'Oeil, 2003, p45 Promenade dans le port du Pouliguen (Vuillard, 1908) - |
L'art récupère la métaphysique en plein effondrement : au lieu de s'idéaliser à travers ses dieux, l'homme trouve dans l'oeuvre d'art la compensation de ses échecs |
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Avec l'esthétisme moderne, l'oeuvre d'art prend son autonomie. Obsédé par l'idée fixe de la perfection, suraccentuant la dimension technique, l'artiste omet de transcrire les expériences vécues dans leur complexité. La transcendance est transformée en distanciation. On évite d'analyser les oeuvres d'art; on n'essaie plus de les ramener à leur origine, on se borne à l'esthétique, qui est un préjugé. L'acte de regarder se réduit à un arrangement de données observées qui repose en définitive sur des préjugés moraux. Depuis Platon, le beau est assimilé au bien, et le rejet du mal abêtit et réduit la représentation de l'homme. Les tableaux ainsi purifiés sont admirés ou vénérés comme l'étaient autrefois les dieux et les rois. La catharsis esthétique prend la place des forces magiques. Les oeuvres d'art, prétendument immortelles (c'est-à-dire destinées à arrêter la mort), deviennent des spectres au conservatisme vieillot. On y cache les plus fragiles illusions. En s'abâtardissant en en belle préciosité, les oeuvres d'art sombrent au plus bas niveau de leur être. On les réduit à une standardisation optimiste qui s'applique aussi à l'homme. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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