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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'esthétique est mourante | L'esthétique est mourante | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Portrait d'Arnold Schoenberg (M. Ray) - Colloque de l'INHA, le 6 octobre 2006. |
En 1913, Schönberg accepte la transgression des normes esthétiques, mais pas celle des normes de comportement ni de la propriété privée |
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Le concert à Vienne (31 mars 1913) a commencé par des pièces de Webern, qui ont déclenché le rire. Puis un concerto de Schönberg, puis des lieders de Berg. Il y a eu un tel désordre dans la salle que l'oeuvre de Mahler qui devait être donnée à la fin a été annulée. Scènes de violence et de colère dans le public. "Scandalconcert" sans précédent dans la musique. Un débat a suivi pendant des semaines et des mois. Réaction de Schönberg : "Le fait de troubler le silence net même l'ambiance d'un concert doit être envisagé comme la destruction d'une propriété privée morale et matérielle". Pour Schönberg, il y a destruction de l'oeuvre dès qu'il y a perturbation dans sa réception. A la suite de cela, Schönberg veut interdire les perturbations en mettant un avertissement sur les billets des concerts. Il entend se placer sur le plan juridique. Il y a selon lui transgression de la propriété privée, mais aussi des normes de sociabilité. On peut siffler après l'oeuvre, mais pas pendant. Contre-argument d'un critique : "en allant à un concert, je m'attends à entendre de la musique, mais pas les balbutiements d'un cerveau dégénéré." En réalité l'argument est rhétorique (voire moral) et pas vraiment juridique, même si Schönberg a voulu situer le problème sur ce plan. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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DestructionAvantGardes ArtEsthetique NS.NNQ WSchoenbergTransg Rang = TSchoenbergNormesGenre = MK - NG |
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