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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Peindre la présence | Peindre la présence | ||||||||||||||||
Une lumière qui protège l'ombre | Une lumière qui protège l'ombre | ||||||||||||||||
Pierre Delain - "Buées blanches sur le quai de l'Idve", Ed : Guilgal, 1988-2017, Commencé le 22 janvier 2007 Sans Titre - Creme sur orange (Roth ko, 1968) - |
Une lumière qui émane de la toile même semble venir d'un lieu inconnu - inconnaissable |
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Parfois, la lumière est enfermée, enclose (Rothko souhaitait que ses toiles soient présentées dans des salles d'exposition peu éclairées). D'autres fois, nous avons l'impression qu'elle nous atteint, mais il faut pour cela nous hisser vers un certain niveau de connaissance : bina, la voix inaudible mais connaissable. Nous ne pouvons monter que jusqu'à ce point, et inversement il n'y émanation visible de la lumière, pour nous, que jusqu'à ce même point. C'est le seul point de croisement possible (Peut-être Rothko lui-même, avec son génie, était-il capable d'aller jusqu'à Keter, mais pas nous). On se demande si on peut parler de beauté dans le cas de Rothko. Si ces toiles sont belles, c'est au sens d'un non-savoir irréductible. Une autre différence avec le vitrail est que chaque pièce a des bords clos (des limites noires en plomb). Au contraire chez Rothko les limites sont instables, elles bougent, comme si chaque élément de ce pseudo-vitrail était attiré par le voisin. Les couleurs de Rothko ne sont pas minérales, elles sont organiques. Elles semblent contenir leur propre lumière car celle-ci ne vient pas du dehors, mais d'un lieu inconnu qui n'est ni dehors ni dedans. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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PDel RothkoPresence GI.GAO ProLumiereWR.OTJ WEmanation Rang = OGenre = MJ - NA |
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