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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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La forme distingue | La forme distingue | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Yves Bonnefoy - "Goya, les peintures noires", Ed : Editions du Regard, 2006, p78 Le grand bouc - Sabbat - detail (Goya, 1797) - |
Le premier-plan du tableau est celui de l'être; au fond est l'impensé |
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Au premier plan, la fiction se met en place par les figures ou la forme. Un monde se donne qui est une construction, une chimère. Dans le fond se trouve ce qui se dérobe du visible, ce qui est expulsé sous le figurable. C'est un autre de la représentation où les formes se déguisent. Il peut déborder comme une lave (p79). Quand je m'approche de lui, j'entends le songe nocturne (p80). Il n'a pas de cohérence ni de vérité. Le langage même y cesse. Dans les peintures noires de Goya, peintes sur les parois de la maison du Sourd, le soubassement remonte. Un grand flux sans origine ni fin écrase les figures, les désagrège, s'enchevêtre, les déborde de son néant (p83). Le fond débouche par en-dessous sur les formes et les foules, sans rien signifier ni promettre. Parfois il remonte au premier plan comme un ailleurs absolu (Le Sabbat) ou envahit un grand panneau jusqu'à happer la figure (le Chien) (p95). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Bonnefoy ProForme RE.LRE T.peinture Rang = NGenre = A - |
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