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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le sans - voix remonte | Le sans - voix remonte | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Francisco de Goya y Lucientes | Francisco de Goya y Lucientes | |||||||||||||||
Yves Bonnefoy - "Goya, les peintures noires", Ed : Editions du Regard, 2006, p100 Le chien (Goya, 1820-23) - |
Le chien (Goya, Quinta del Sordo, 1820-23) |
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Cette peinture étrange, où une tête de chien émerge d'un fond qui occupe la totalité de l'espace, est un panneau mural de la Maison du Sourd où Goya a passé quelques années de la fin de sa vie, avant de partir en exil. C'est une peinture noire, mais sans figure humaine exaltée, sans foule mystique ni manifestation sacrificielle. Yves Bonnefoy, dans son livre Goya, les peintures noires, fait remarquer que ce panneau est le seul de la série qui laisse paraître de la compassion, comme si, se référant à un animal, il fallait se dissocier de tout discours convenu, de tout langage articulé et de tout cliché porteur de sens pour faire remonter le fond, un sentiment pur, non fondé sur la raison et sans attente de rétribution. Goya a mis fin au message de l'art - celui des néo-classiques dévoués à l'Idée et à l'harmonie des nombres (Bonnefoy, p100). Ce vaste pan évoque d'autres pans de mur, par exemple celui de la Conversation de Fra Angelico analysé par Georges Didi-Huberman. Il n'y a ni religiosité, ni exégèse dans ce panneau, le simple constat brut de l'altérité, témoignant qu'entre l'homme et l'animal, il n'y a pas de frontière intangible. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Bonnefoy VoixSansVoix DC.DDC GoyaParcoursEH.LHE yi.1820.LeChienGoya Rang = YGoyaChienGenre = A - |
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