Derrida
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L'écran global omniprésent                     L'écran global omniprésent
Sources (*) : CinéAnalyse : en se pensant pensant le monde               CinéAnalyse : en se pensant pensant le monde
Gilles Lipovetsky - "L'écran global, Culture-médias et cinéma à l'âge hypermoderne, avec Jean Serroy", Ed : Seuil, 2007, p9

 

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[L'écran, dispositif d'image radicalement inédit inventé par le cinéma à la charnière des années 1900, est devenu global et omniprésent]

   
   
   
                 
                       

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Sur l'écran lumineux se donne à voir la vie dans son mouvement même. Il n'est pas seulement une invention technique du cinéma, il est un espace magique où se projettent les désirs et les rêves du plus grand nombre. Cent ans après son invention, ses utilisations se diversifient sans cesse : télévision, jeux, ordinateurs, téléphones mobiles, assistants numériques, GPS, appareils photo, etc.... On est passé de l'écran-spectacle à l'écran-communication, de l'écran-un au tout-écran. Présent à tous moments dans les lieux publics et privés, dans les sacs des femmes, dans les poches des hommes, dans les automobiles, les stations de métro et les restaurants, etc..., miniature, graphique, nomade ou tactile, il prolifère, il exerce une séduction inégalée et capte les regards.

C'est une immense mutation culturelle qui affecte tous les aspects de l'existence. L'écran surveille, il informe, il est ludique, il fait l'ambiance, il amène la musique, le jeu, la publicité, la conversation, le savoir. Il relance sans cesse le besoin de nouveauté du public. Des multitudes d'interfaces mettent en contact les corps, les visages et les objets techniques. Le monde se dédouble et devient spectacle. L'humain devient Homo Ecranis, soumis au pouvoir de l'écranocratie (p283).

Sur l'écran, les distances s'effacent, les contenus deviennent équivalents, les oxymores se généralisent.

 

 

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Propositions

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L'écran tient moins son pouvoir de ses qualités pratiques que de la captation / fascination / séduction qu'il exerce

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La généralisation de l'écran est une révolution copernicienne qui renverse la façon d'être au monde

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Dans la civilisation de l'écran, le cinéma doit se réinventer sans cesse et relancer l'offre en alimentant le besoin de nouveauté du public

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L'écran ludique est oxymorique : il unit les contraires (faux/vrai, fictif/authentique)

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Par la publicité, manifestation de l'écranophilie hypermoderne, passent le désir de cinéma et la surenchère hyperbolique

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L'"interface" de l'informatique et des médias ne désigne pas l'espace de rencontre entres les visages, mais le point de contact entre visage et non-visage

 


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