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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, l'écriture | Derrida, l'écriture | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Réouvrir le mythe | Réouvrir le mythe | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, p106 Thot et le croissant lunaire - |
La fonction du dieu égyptien de l'écriture, Thot, est la dislocation subversive de l'identité, à commencer par celle du principe théologique |
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Il y a différentes versions du mythe de Thot, dont celle du Phèdre de Platon. Ces versions ainsi que d'autres mythes d'origine de l'écriture opposent le mythe au logos. Thot est le dieu du signifiant. Il différencie les langues, introduit l'écriture hiéroglyphique (le graphème), et aussi la littérature et les beaux-arts. C'est un dieu secondaire, engendré, fils d'Amon-Rê, le dieu-roi, dieu de la création du monde. Par ses manipulations, ses retournements, les complots qu'il organise, il introduit toutes sortes de substitutions, y compris le remplacement d'Amon-Rê par son frère Osiris. Suppléant capable de doubler le roi-père, il s'approprie la parole créatrice et usurpe certains de ses traits (la voix, l'incantation). Ainsi en est-il de l'écriture : par structure, elle ajoute et remplace. Elle ne détruit pas le principe théologique, elle le disloque, subvertissant toute identité, y compris la sienne propre. Elle ne s'oppose à son autre, elle le répète et en tient lieu - comme Thot à l'égard de son roi. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaEcriture HX.FSS VoixMythePT.KKI XThot Rang = XThotGenre = MR - iVoix |
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