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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le supplément | Derrida, le supplément | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Derrida, le pharmakon | Derrida, le pharmakon | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, p122 Poison - |
Derrida, violence, cruauté | Toutes les langues héritières de la métaphysique occidentale ont sur le "pharmakon" un effet d'analyse qui le détruit violemment |
Derrida, violence, cruauté | ||||||||||||||
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Platon utilise le mot "pharmakon" pour qualifier l'écriture. Ce n'est pas un mot facile à traduire. La chaîne des significations dans la langue grecque ne peut être rendue que dans son système textuel (en grec). Le dieu Thot (Dieu égyptien de l'écriture) explique que grâce à l'écriture, les défauts de savoir ou de mémoire ont trouvé leur "pharmakon". Si on a un avis favorable à l'écriture, on traduit le mot par "remède". Si on a un avis défavorable (c'est le cas du roi d'Egypte dans le Phèdre), on le traduit par "poison". Les deux sont défendables, et d'autres encore, comme drogue, médecine ou magie. Ceux qui pensent que l'écriture est un trompe l'oeil la situeront du côté des puissances occultes. La traduction détruit l'ambiguïté du mot. Elle exclut l'autre lieu ou l'autre scène qui peuvent être entendus dans le mot unique. Elle neutralise la textualité, c'est-à-dire la production de différences. Elle interrompt ce qui permet le passage entre des valeurs contraires et écarte les forces hétérogènes. Réduire le pharmakon à ses éléments simples alors qu'il est fait de son ambivalence, c'est le détruire violemment, le soumettre à une autorité. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaSupplement RD.KQE DerridaPharmakonEE.LEE DerridaViolenceEH.LJD UPharmakonDestruction Rang = NGenre = MK - NP |
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