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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le supplément | Derrida, le supplément | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Platon | Platon | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, p148 conversation (source non connue).jpg - |
Derrida, le pharmakon | Pour renverser le pouvoir, l'ironie socratique précipite un "pharmakon" au contact d'un autre ou retourne sa surface |
Derrida, le pharmakon | ||||||||||||||
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Socrate privilégie la parole vive et le logos. Mais l'instrument dont il se sert pour convaincre, sa voix nue, agit d'une autre façon. Elle convainc, elle fascine, elle ensorcelle comme un démon, un thaumaturge, plus efficace encore que celle des sophistes critiqués par Platon. Au pharmakon sophistique, il oppose le pharmakon socratique. Il y a là plus qu'un paradoxe, un effet de structure. Si Socrate est, lui aussi, une sorte d'empoisonneur, c'est parce qu'il manie, lui aussi, le supplément qu'il condamne quand il s'agit de l'écriture et de l'éloquence. Sa pensée n'est pas identique à elle-même. Elle se réfère à un logos (supposé transparent et innocent), mais, par l'ironie, elle le retourne, elle en fait autre chose irréductible au logos, une autre chose dont il faut se protéger par un exorcisme : le dialogue, la confrontation à l'autre. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaSupplement FR.FFD PlatonCheminementsFI.GII DerridaPharmakonGE.LEG T.retournement Rang = OGenre = MK - IB |
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