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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le supplément | Derrida, le supplément | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'espace Contemporain | L'espace Contemporain | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, d'après la page 287 Repondre a l'effraction (Yolande Quicherat, 2012) - |
On peut répondre à l'effraction du supplément soit en le réparant (Rousseau), soit en le répétant (Mallarmé) |
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Supposons une intériorité, une intimité, un milieu mental, une scène du dedans qui tendrait à se clôturer, à s'identifier à soi-même. Ce milieu psychique est cesse sans menacé. Il y a la société, la loi, l'autre (tout ce que craignait Jean-Jacques Rousseau), et aussi le signifiant, le texte et selon Mallarmé, le théatre. Car le théatre vient insérer dans l'intériorité un espacement, comme la poésie vient insérer la lettre. La fermeture sur soi est impossible. C'est la déhiscence du livre mallarméen, le théatre intérieur de la dissémination. Loin de réduire l'espacement, Mallarmé le pratique par le pli et la supplémentarité. L'antre de la scène (ce qui est entre, ce qui s'interpose) ouvre un espace. Rousseau craint le supplément. Il a peur de perdre dans l'espace cette chaude parole vivante et innocente qui le confirme dans son être et qu'il voudrait restaurer. Mallarmé au contraire répugne à l'intériorité maîtrisée. Il ajoute du signifiant jusqu'à l'excès, il se perd dans l'espacement. --- Derrida fait jouer ici l'écart entre logocentrisme et dissémination. On retrouve cet écart dans le double versant de l'espace vocal. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaSupplement KE.MML EVocalEspaceDS.LLO VEffraction Rang = QreponseGenre = DET - DET |
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