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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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Le moderne et son double | Le moderne et son double | ||||||||||||||||
Sources (*) : | Sur les chiffres | Sur les chiffres | |||||||||||||||
Philippe Sollers - "Nombres", Ed : Seuil, 1968, p68 Schema de Philippe Sollers dans Nombres - |
Sous le renversement du présent, sous chaque assemblage, les chiffres, blancs et sans voix, n'en finissent pas de courir |
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Il est trop tard. La scène du théatre classique est devenue trop étroite. Elle s'est disséminée jusqu'à une limite où il est devenu impossible de classer, d'affirmer. Les scènes se superposent, elles fourmillent. La vision est impossible. Les traces s'égalisent. Le visage, lui aussi, blanchit. Les nombres suspendus, mêlés, roulent comme des cercles. Ce qui s'annonce est une verticalité sans liens, tirée dans toutes les directions, glissante (p114), décentrée, tranchante, Déplacements, anti-déplacements, substitutions, permutations, tout s'efface devant ce fonctionnement sans passé, sans corps. Nous sommes emportés, comme si nous en avions fini avec la surface des signes morts. Tout se décompose dans un plan oblique, l'intérieur suspendu et perdu de vue (p118). Chaque progrès est un retour vers un commencement indéterminé : seul le nombre crée un trait d'union. Rien n'est perdu ni interrompu. Le texte est inépuisable. Les machines muettes savent désormais lire, déchiffrer, compter, écrire et se souvenir (p123). Cela meurt et revit dans une pensée qui n'est en réalité à personne depuis le commencement. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Sollers CtpModerne LF.FFJ ProChiffreDP.HHG T.permutation Rang = NGenre = A - |
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