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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, la voix | Derrida, la voix | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'espace Contemporain | L'espace Contemporain | |||||||||||||||
Jacques Derrida - "La Dissémination", Ed : Seuil, 1972, p403 Suspension de la voix (Juliette Silenius, 2011) - |
La suspension de la voix représentative ne tue pas toute voix, mais donne lieu à une voix sans auteur, non plus verbale mais polyphonique |
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Avec Mallarmé, Verlaine ("le texte y parlant de lui-même, et sans voix d'auteur") ou Sollers (dans Nombres), l'expropriation première (celle du commencement, quand se déclenche le texte) se répète. Le mot perd son autorité. Le désir doit composer avec l'écriture. Le chiffre muet se substitue au sens. La voix représentative (cette parole ou pensée intérieure qui prétend distinguer l'apparence du réel) est suspendue. C'est une révolution violente, un rythme où le sujet meurt (qu'il soit auteur ou lecteur). La scène héritée de la tradition classique tourne. La proximité à soi est disloquée. Tout se passe comme si la scène classique du théatre s'ouvrait vers une quatrième surface. A la place du rideau, un miroir se brise. La vraie voix du père étant tuée, la puissance d'inscription (phonique) devient polyphonique (le mot étant à prendre dans le sens de dissémination). C'est une voix inouïe, un grand souffle, l'écho du déclenchement. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaVoix IR.LLF EVocalEspaceER.LLS T.polyphonie Rang = OGenre = DET - DET |
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