Derrida
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TABLE des MATIERES :

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Sur Kant (cheminements)                     Sur Kant (cheminements)
Sources (*) :                
Emmanuel Kant - "Critique de la faculté de juger", Ed : Gallimard (Pléïade, tome 2), 1985,

Critique de la Faculté de Juger (Emmanuel Kant, 1985) [CFJ]

   
   
   
                 
                       

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Table

p917 : Préface.

p923 : Introduction.

 

p957 : PREMIÈRE PARTIE : CRITIQUE DE LA FACULTÉ DE JUGER ESTHÉTIQUE

p957 : Première section : Analytique de la faculté de juger esthétique.

p957 : Livre I : Analytique du beau.

p957 : Premier moment : Du jugement de goût considéré selon la qualité.

p967 : Deuxième moment : Du jugement de goût considéré selon sa quantité.

p978 : Troisième moment : Des jugements de goût eu égard à la relation des fins qui sont considérées en eux.

p999 : Quatrième moment : Du jugement de goût considéré selon la modalité de la satisfaction relative à l'objet.

p1009 : Livre II : Analytique du sublime.

p1125 : Deuxième section : La dialectique de la faculté de juger esthétique.

 

p1148 : DEUXIÈME PARTIE : C RITIQUE DE LA FACULTÉ DE JUGER TÉLÉOLOGIQUE

p1151 : Première division : Analytique de la faculté de juger téléologique

p1178 : Deuxième division : Dialectique de la faculté de juger téléologique

p1216 : Appendice : Méthodologie de la faculté de juger téléologique.

 

 

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Formulations à partir de ce texte (les têtes de chapitre sont entre crochets) :

 

[Dans le jugement de goût, l'imagination est libre et néammoins se conforme d'elle-même à une loi]

Est beau ce qui est connu sans concept comme objet d'une satisfaction nécessaire

Antinomie kantienne du jugement de goût : ce jugement ne se fonde pas sur des concepts, mais il se fonde sur des concepts

Est beau l'objet d'une satisfaction qui résulte d'un jugement de goût, indépendamment de tout intérêt

Est beau ce qui plaît universellement sans concept

Sont requis : pour trouver de la perfection à une chose, la raison; pour y trouver de l'agrément, le sens; pour rencontrer la beauté, la simple réflexion (sans aucun concept)

Seul l'être humain, qui comporte en soi-même la fin de son existence, est susceptible d'un idéal de beauté

Le principe du goût est le principe subjectif de la faculté de juger en général

Dans tous les Beaux-Arts, l'essentiel est la forme, orientée par rapport à une fin pour le spectateur qui en juge et en tire un plaisir culturel

Les ornements (parerga) et suppléments extérieurs à l'oeuvre n'appartiennent pas à la "belle forme" et portent préjudice à la beauté authentique

Une idée esthétique est une représentation de l'imagination qui donne à penser, sans qu'aucun concept ni aucun langage ne la rende intelligible ni ne l'exprime complètement

Est sublime ce qui nous révèle la supériorité de notre capacité à la conservation de soi sur la force de la nature

Le modèle suprême, l'archétype du goût, est une pure et simple Idée que chacun doit produire en soi-même

Le jugement du sublime peut être considéré selon : 1/ la quantité; 2/ la qualité; 3/ la relation; 4/ la modalité, d'où résultent quatre moments du sublime

Le génie est la disposition innée de l'esprit par le truchement de laquelle la nature donne à l'art ses règles

Le jugement de goût n'est pas logique, mais esthétique, car il ne peut être que subjectif

Dans le jugement de goût, il n'est rien postulé d'autre qu'une voix universelle concernant la possibilité d'un jugement esthétique valant pour tous

Toutes les facultés de l'âme peuvent être ramenées à trois : la faculté de connaître (entendement), le sentiment de plaisir et de peine (jugement), la faculté de désirer (raison)

Il existe trois sortes d'antinomies de la raison pure, qui font valoir que les objets des sens ne sont que des phénomènes, et non des choses en soi

Le sublime est l'intuition esthétique de la limite infinie

Est sublime ce qui, du seul fait qu'on ne puisse que le penser, révèle une faculté de l'esprit qui dépasse tout critère des sens, au-delà même de l'imagination

On distinguera l'art de la nature, comme le faire est distingué de l'agir, et les oeuvres de l'art des produits de la nature

On ne devrait appeler art que la production qui fait intervenir la liberté, c'est-à-dire un libre arbitre dont les actes ont pour principe la raison

Le beau est le symbole du bien moral

Est beau ce qui plaît dans le simple jugement

L'agréable et le beau sont immédiats, tandis que le bon suppose la médiation rationnelle des fins

Une beauté naturelle est une chose belle; la beauté artistique est une belle représentation d'une chose

La beauté est la forme de la finalité d'un objet, en tant qu'elle est perçue dans cet objet sans représentation d'une fin

Le principe de l'idéalité de la finalité suffit pour fonder notre jugement esthétique de manière libre et autonome, sans aucune hétéronomie

L'intérêt commun pour le beau dans l'art ne prouve aucun attachement au bien moral, tandis qu'un intérêt à contempler les belles formes de la nature témoigne d'une âme bonne

Le beau touche à la forme d'un objet, tandis que le sentiment du sublime se rencontre au niveau de l'esprit devant un objet informe, indéterminé, illimité

Le beau et le sublime ont ceci en commun qu'ils plaisent par eux-mêmes

Il y a deux espèces de beauté : la beauté libre, qui ne présuppose aucun concept de l'objet, et la beauté adhérente, qui est conditionnée à une fin

La beauté ne dépend ni de l'existence de l'objet, ni de l'intérêt que j'y porte, mais d'un jugement

Est bon ce qui plaît grâce à la raison, de par le seul concept

Dans le domaine des beaux-arts, le goût se révèle, mais le génie est bridé

L'entendement est le pouvoir de connaître l'universel, tandis que la raison est le pouvoir de déterminer le particulier par l'universel

Le jugement esthétique doit être lié à un intérêt qui procure un plaisir (sensible, intellectuel ou social), mais de manière indirecte

Le génie est l'originalité exemplaire de ses dons naturels dont fait preuve un sujet dans le libre usage de ses facultés de connaître

On peut discuter sur les fondements du jugement de goût, bien qu'on ne puisse pas disputer du goût lui-même

Le goût ou la faculté de juger esthétique méritent le nom de "sens commun à tous", car ils désignent ce qui est universellement communicable sans aucune médiation

Le jugement de goût dans l'analyse du beau peut être considéré selon : 1/ la qualité; 2/ la quantité; 3/ les fins; 4/ la modalité, d'où résultent quatre moments du beau

Il y a analogie entre le jugement de goût, tourné vers l'intelligible, et le jugement moral, qui réunit la raison pure et la raison pratique

Il est impossible qu'il y ait un principe objectif du goût

Les idées sont des représentations rapportées à un objet selon un certain principe, mais qui ne peuvent jamais devenir une connaissance

Dans son libre jeu, l'idée esthétique est une représentation inexponible de l'imagination : on ne peut l'exposer en la rapportant à des concepts

L'idée est un concept de la raison, et l'idéal la représentation d'un être ou d'une essence particulière adéquate à cette idée

L'imagination est la faculté de présentation - par elle, nous avons l'intuition de la bonne forme

Il y a deux types d'intuition sensible : les exemples (concepts empiriques), et les schèmes (concepts purs de l'entendement)

Un homme qui ne vivrait que pour jouir, par sympathie de tout plaisir, n'aurait aucune liberté ni aucune valeur en tant que personne, car son bonheur ne serait que conditionnel

La faculté de juger est le pouvoir de penser le particulier comme contenu sous l'universel

Il y a faculté de jugement réfléchissante quand le sujet, placé devant un objet particulier, se donne à soi-même un principe d'universalisation

Ce n'est pas le plaisir, mais la validité universelle du plaisir, qui est représentée a priori dans le jugement de goût

Il ne peut y avoir aucune règle objective du goût, qui déterminerait par concepts ce qui est beau

Le respect est le sentiment d'impuissance que nous ressentons en tant qu'humains à l'égard de notre propre destination : atteindre une idée qui pour nous-mêmes est une loi

Il y a trois sortes de satisfactions : l'agréable (intérêt conditionné), le bon ou le bien (intérêt raisonnable), le beau (désintéressement, sans concept)

Les maximes du sens commun sont : 1/ penser par soi-même; 2/ penser en se mettant à la place de tout autre; 3/ toujours penser en accord avec soi-même

Le sens commun est l'accord entre humains qu'il nous faut nécessairement présupposer pour communiquer à autrui des connaissances et des jugements

Le sublime est un sentiment de déplaisir provoqué par l'impuissance du sujet à appréhender l'infini sur le mode de l'imagination, compensé par le plaisir de le saisir par l'idée

Un symbole est une représentation qui résulte d'une analogie avec un schème

L'âme, qui est le principe qui insuffle sa vie à l'esprit, n'est rien d'autre que la faculté de présenter des idées esthétiques

Kant hiérarchise les beaux-arts à partir de l'expression, fonction de la parole : poésie, arts de la forme, musique

Le jugement sur le sublime exige un certain développement de la culture et une disposition au sentiment moral

L'art peut représenter sans dégoût la laideur ou l'horreur

Critique de la Faculté de Juger (Emmanuel Kant, 1985) [CFJ]

 


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YYA.1993.Kant.Emmanuel

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