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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
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L'art juif fuit l'idole | L'art juif fuit l'idole | ||||||||||||||||
Sources (*) : | L'art juif est mouvement | L'art juif est mouvement | |||||||||||||||
Ernest Namenyi - "L'esprit de l'art juif", Ed : Minuit, 1957, p41 | La main de dieu est le plus constant symbole employé par l'art juif |
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La substitution main/voix est évidente dans les représentations juives les plus anciennes du sacrifice d'Abraham (la ligature d'Isaac) : dans la synagogue de Doura-Europos (vers 246 après J-C), la main ouverte se trouve au-dessus de l'enfant ligoté. Elle apparaît chaque fois que l'artiste veut donner l'idée de la présence active de dieu : dans la scène d'Ezéquiel, celle du passage de la mer Rouge, celle de la résurrection du fils de la veuve par Elie, celle du buisson ardent. Jusqu'à aujourd'hui, dans les haggadot de Pâques, dans les amulettes, la main de dieu est figurée. Parfois, elle est remplacée par l'ange. |
Alors que le texte biblique parle de la voix de dieu, c'est une main qu'on montre. Il ne s'agit pas de représentation analogique ou métaphorique, mais d'une présence réelle de la voix en tant qu'elle agit. Dieu ne communique pas sa volonté à Abraham, il est présent. Si Abraham obéit à cette voix, ce n'est pas par conviction ou croyance, mais parce que cette voix-main agit en lui. On peut rapprocher cette présence de la voix-main de figurations modernes où une vibration, une résonance passent littéralement par la main. C'est le cas, entre autres, dans l'oeuvre d'Oskar Kokoschka. |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Namenyi ArtJuifIdole MM.LDD ArtJuifMouvementSM.LLM XMainDeDieu Rang = OGenre = - |
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