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TABLE des MATIERES : |
NIVEAUX DE SENS : | ||||||||||||||||
Derrida, le sujet, le moi | Derrida, le sujet, le moi | ||||||||||||||||
Sources (*) : | |||||||||||||||||
Jacques Derrida - "Positions", Ed : Minuit, 1972, p123 Visage d'un noir (Tiepolo, Palazzo Labia, 1746-47) - |
Le sujet est un mouvement d'intériorisation - idéalisation - relève - sublimation |
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"Je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas de sujet" dit Derrida en réponse à une question. Il y a même un sujet de l'écriture. Encore faut-il s'interroger sur ce que Derrida entend ici par sujet. C'est le produit d'un effet de subjectivité, explique-t-il. Mais ce produit a une toute autre allure que celle du sujet de Lacan à la même époque (début des années 70). L'un est idéalisé, sublimé, tandis que l'autre est divisé, dépourvu de substance. Bizarrement Derrida "relève" son concept de sujet, comme si (un peu emporté dans la polémique anti-lacanienne), il lui appliquait une "Aufhebung" hegelienne supposée viser une pure présence à soi. Il faut bien se résigner au sujet, semble-t-il dire, puisqu'il est là, comme le symbolique. De l'Aufhebung, ajoute-t-il p130, [malheureusement], il y en a toujours : comme du refoulement, de l'idéalisation, de la sublimation, etc... ------- Si l'on compare la pensée de Derrida à celle de Lacan, ce sujet-là de Derrida ressemble plus au "moi" de Lacan qu'à son sujet (mais Derrida ne semble pas distinguer, à cette époque et dans ce texte, le je du moi). |
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Création
: Guilgal |
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Idixa
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Derrida DerridaSujet CF.GAO USujet Rang = NGenre = MR - IB |
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