Alors que le fond est impensé, indéterminé, la forme s'appuie sur le contraste, l'opposition. Il y a la bonne et la mauvaise, la corporelle et l'abstraite, celle de l'objet et celle de la pensée, la réparatrice et celle qui détruit, etc...
Partant de l'altérité par rapport au fond, elle ouvre des écarts, des différences. Elle produit des symboles.
Pour conquérir l'espace, la bonne forme lui fait violence - sous la haute juridiction de l'humanisme.
Toute forme nouvelle (par exemple celles fabriquées par Picasso) suscite sa propre intelligibilité.
L'ultime forme est celle retrait.
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